Tourisme d’exception à l’ouest d’Avignon : visiter l’Occitanie & le Pont du Gard
L'une des raisons pour lesquelles vous devriez traverser le pont Daladier à Villeneuve-lès-Avignon est que lorsque vous reviendrez par le même chemin, vous pourrez admirer l'une des lignes d'horizon les plus spectaculaires du monde. La ville médiévale d'Avignon qui surplombe les remparts et est couronnée par le Palais des Papes, puis le célèbre pont brisé et au loin le Mont Ventoux.
Sont à visiter : La Chartreuse - Le Fort Saint-André où vous pourrez admirer les vestiges de l'ancienne abbaye dans le beau jardin privé de Mlle Bacou. La Villa de l'Abbaye du Fort Saint-André : Visites privées conduites par la propriétaire (les mercredis et samedis de juillet à septembre à 16h). Musée Pierre de Luxembourg.
Si vous visitez ce charmant village le samedi, vous pourrez profiter de son marché aux puces et aux antiquités.
Le Rhône était une frontière importante au Moyen ge. Villeneuve sur la rive opposée avec le Fort Saint André, symbole de puissance pour le Royaume de France et la dynastie capétienne, puisque le fort faisait face à Avignon où la papauté a été établie en 1309. Bien que sous contrôle français, Avignon se trouvait au-delà du Rhône, juste à l'extérieur des frontières du royaume de France, sur le territoire du Saint Empire romain. Le fort comprend l'abbaye royale de Saint André qui mérite une visite pour ses vestiges romantiques et ses vastes jardins offrant une vue exceptionnelle sur Avignon.
Le couronnement de la Vierge par Engerrand Quarton (vers 1410-1466) vaut bien un détour. Il s'agit de l'un des trois seuls tableaux de ce peintre français énigmatique qui nous soient parvenus. Il existe une littérature sans fin sur ce tableau exceptionnel de grande taille, à commencer par le contrat survivant grâce auquel nous connaissons le nom de l'homme, Jean de Montagnac, qui a commandé ce tableau. Musée Pierre-du-Luxembourg.
Le tombeau du pape Innocent VI à la Chartreuse du Val-de-Bénédiction Le tombeau d'Innocent VI est le seul à avoir survécu à la révolution française. Il a été vendu et redécouvert en 1834 démonté dans la grange d'un fermier ; les statues en albâtre avaient été vendues une à une et la partie inférieure servait d'armoire.